Le "Vous n'avez pas honte" d'Elkabbach à Le Pen fait rire les twittos, Al-Qaïda au Yémen au Palais de l'Elysée sur Google Maps, La Troisième Guerre Mondiale déclarée sur Twitter pendant quelques minutes.. Chaque jour, le meilleur (et le pire) du Web.
C'est une formule d'introduction cassante qui est en train de devenir un petit phénomène sur les réseaux sociaux. Lundi 12 janvier, Jean-Pierre Elkabbach a interviewé Marine Le Pen au micro d'Europe 1, au lendemain des marches républicaines contre le terrorisme. Reprochant à la présidente du Front national d'avoir boudé le rassemblement citoyen de Paris (contrairement aux autres responsables politiques français et à une cinquantaine de dirigeants internationaux), le journaliste a attaqué d'entrée : "Bonjour Marine Le Pen, vous n'avez pas honte ?". Visiblement interloquée, cette dernière rétorque "Pardon ?". "Vous n'avez pas honte ?", redemande Elkabbach. "Honte de quoi ?", se défend son interlocutrice, avant d'entamer un débat sur sa non-présence à Paris.
Ce début d'interview quelque peu rude a beaucoup amusé la Toile. La vidéo de l'échange a été visionnée plusieurs centaines de milliers de fois sur les plate-formes YouTube et Dailymotion. Mais c'est sur Twitter surtout que les internautes s'en donnent à coeur joie. L'échange "Bonjour Marine Le Pen, vous n'avez pas honte ? - Pardon ?" est devenu un Vine qui a déjà tourné en boucle plus de 2,2 millions de fois en cinq jours. Et chaque jour, plusieurs dizaines de twittos interpellent la leader frontiste en reprenant la formule de Jean-Pierre Elkabbach.
La mauvaise blague situant Al-Qaïda à l'Elysée
Pendant quelques heures, vendredi 16 janvier, un étrange point d'intérêt est apparu dans Google Maps, le service de cartographie en ligne. Au 55-57 rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris, apparaissait comme d'habitude le Palais de l'Elysée. Mais, en zoomant sur le Palais en question, un deuxième écriteau pointant vers son aile ouest indiquait "Al-Qaïda au Yémen". Une référence douteuse à l'attentat contre Charlie Hebdo, perpétré par les frères Kouachi et revendiqué par la branche terroriste yéménite.
Cependant, il ne s'agit pas d'un piratage mais d'une conséquence du modèle de fonctionnement de Google Maps, qui s'appuie sur les données fournies par les utilisateurs pour enrichir ses cartes. Dans le cas présent, un nombre suffisant d'internautes à l'humour particulier a proposé de situer le groupe terroriste à l'Elysée, ce qui a entraîné sa validation sans vérification par Google. Pourtant, l'entreprise se targue de traiter avec beaucoup d'attention les demandes de modifications de lieux importants. La société a effacé ce point d'intérêt.
La Troisième Guerre mondiale brièvement déclarée sur Twitter
Si certains craignent que n'éclate un jour un troisième conflit planétaire, mieux vaudrait pour eux éviter Twitter. Vendredi 16 janvier, des pirates informatiques ont pris pendant un moment le contrôle des comptes Twitter de plusieurs médias américains. Ils ont eu tout le temps nécessaire pour envoyer quelques tweets à même de provoquer bien des frayeurs : ces hackers ont tout simplement annoncé que le monde était en guerre déclarée.
Via le compte de l'agence américaine de presse United Press International, un tweet a été envoyé. Dans celui-ci, le pape François annonce que "La Troisième Guerre mondiale a commencé". Le compte du quotidien New York Post, lui aussi hacké, a tweeté un autre message angoissant : "ALERTE : un missile chinois anti-navire tiré sur l'USS George Washington (un porte-avions)". Rapidement, un responsable du Pentagone a rassuré tout le monde en assurant qu'il n'y avait aucune hostilité entre les Etats-Unis et la Chine. Ces dernières années, d'autres médias se sont vus piratés de la même façon.
marine le pen
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