Le réveil à venir, l’alternative à Valls


Le mur du çon est atteint.
 
Après une déroute électorale, due à l'abstention des déçus du socialisme mode néolibéral, un premier ministre crypto FN est nommé
. Valls, et son visage de hache.

Une cohabitation étrange, mélange de carpe et de lapin, tendance oiseau, est au gouvernement. Déjà les couvertures se tirent, on oublie la santé, et une annonce fracassante comme quoi le nouveau look du gouvernement ne changera en rien son cap antisocial.
Vu le Manuel, la cap néolibéral continuera comme avant.
La feuille de route de destruction sociale va continuer. les riches s'enrichiront, les pauvres s'appauvriront, les délocalisations continueront, la maximalisation des profits des grandes entreprises s'accentuera, la chasse aux "coûts du travail" se poursuivra, c'est-à-dire que les salariés verront leurs pouvoir d'achat s'enfoncer, la pression augmenter, la durée de cotisation s'étendre.
La messe est dite, le virage à droite toute de Hollande ne fait que s'amplifier, donnant ainsi des gages au Système.
Face à cela, dans quel état est la gauche ?
Alors que le PS poursuit la politique antisociale de Sarkozy, la gauche progressiste part en lambeaux.
Des adhérents du PS encore éthiques aux partis antilibéraux ou alter-économiques, il est temps que la gauche se ressaisisse. Que le mouvement social, les syndicats, les partis du Frant de Gauche, les partis de la gauche anti-européenne, les déçus du PS, se mettent enfin ensemble pour agir.
Il est urgent de définir un scénario de sortie de crise, qui soit en rupture avec la tendance actuelle.
En effet, de plans de récession en plans d'austérité, tous les indicateurs sociaux-économiques tournent au rouge. Seuls les dividendes des grandes entreprises, et les couches supérieures de la bourgeoisie, l'oligarchie, continuent d'augmenter, ce qui déstabilise encore la finance.Plus les profits croissent, plus les détenteurs de capitaux demandent d'obtenir un surplus sur ces profits encaissés. Et plus bien entendu la machine à frauder fonctionne à plein régime.
Il est temps d'augmenter le coût du travail, et de diminuer le coût du capital, si nous voulons avoir une chance de sortir de cet effondrement généralisé.

Pour contrer l'évolution en cours, il faut d'abord partir de principes fondamentaux, sur lesquels un accord peut être fait, une sorte de congrès général des gauches, pendant lequel tout pourra être remis à plat, en acceptant la discution, la contradiction, la division, le débat.
Comment, compte tenu des contraintes, de la crise, de l'état des relations internationales, des blocages internationaux et européens, une stratégie de sortie du système de la concurrence et du profit à tout prix, peut être élaborée.

Comment également tenir compte des erreurs passées, des échecs, mais aussi de ce qui a marché, en dehors du système.
Car la crise va continuer, s'amplifier, se renforcer, à chaque virage anti-social, à chaque démantèlement de ce qui est la base de la civilisation, la solidarité, à chaque tour de vis contre les salariés et leurs droits, à chaque augmentation des inégalités, à chaque accentuation de la répression et de la surveillance généralisée.
Ils ne le savent pas encore, mais tous seront touchés. Seule la caste du haut sera préservée.
Les gauches, dans leur diversité, n'ont plus le choix, si elles veulent préserver la seule chose qui en vaut la peine, la vie des populations.

Il faut faire taire les ego afin que puissent surgir les égaux.
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